Un havre de paix!

Koitaki

Partir à Koitaki, c’est comme aller dans sa maison de campagne. En y allant, on est heureux. On sait qu’on va passer un bon week-end, à l’air frais et dans les grands espaces.

C’est vrai que le Koitaki Country Club, fondé au début du 20ème siècle par des Australiens probablement en mal du pays, est un havre de paix au milieu des montagnes. La température y est bien moins élevée qu’à Port Moresby. Un vent frais souffle doucement et continuellement.

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La première fois, nous n’y étions venus que pour la journée. C’était le 16 janvier 2022. Nous étions avec un ami indonésien. Lorsqu’à la fin de l’après-midi, nous avions quitté ce petit paradis, nous sentions une grande frustration de devoir repartir vers la ville. La magie des lieux avait opéré. La prochaine fois, c’est sûr, nous y retournerons pour un week-end complet.

Le 26 et 27 mars 2022, le week-end tant attendu se présente enfin. Nous avons réservé une chambre familiale avec un grand lit double, un lit superposé, un cabinet de toilette et un mini-réfrigérateur. Rien d’autre ne sera nécessaire pour passer ce petit séjour au vert.

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Quand on dépasse la guérite à l’entrée, on plonge au cœur d’une vaste prairie idéalement aménagée avec, d’un côté, un parcours de golf sur lequel poussent des orangers et des citronniers, et de l’autre côté, une immense étendue verte digne des gazons anglais au milieu de laquelle trône deux grands arbres qui étendent majestueusement leurs branches au-dessus d’un étang paisible.

Nous longeons maintenant le restaurant, sorte de club-house avec son immense terrasse, son billard et son indispensable bar en acajou qui me rappelle les pubs de la vieille Angleterre. Enfin, après quelques marches, nous atteignons maintenant la grande piscine. Quand nous arrivons après une bonne heure de voiture depuis Port Moresby, sur une route tantôt goudronnée, tantôt boueuse ou accidentée, un bon bain est le bienvenu.

Pourtant, ce qui nous enchante en arrivant ici, ce sont les bruits de la nature : un silence… mais un silence de vie, interrompu par les douces mélodies d’oiseaux exotiques, la stridulation des cigales, les meuglements du troupeau de vaches au loin, pas facilement perceptible, les caquètements des volatiles qui détalent à notre arrivée.

Sur l’étang que nous traversons, un échassier blanc prend son envol. Non loin, un cheval bien docile, dirigé efficacement par un palefrenier expérimenté, avance d’un pas cadencé, portant avec élégance le cavalier d’un jour.

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C’est l’occasion pour l’enfant, qui est l’heureux élu, de faire du haut de sa monture, le tour de la prairie poussant plus loin sa connaissance du lieu. Des tentes de camping installées çà et là, des tables de barbecue dont les pierres cerclant le foyer sont enduites de suie, témoins de nombreuses flambées, et puis là-haut dans l’arbre, mais oui c’est une cabane en bois. Mais qui a bien pu la construire ? Il n’y a pas d’échelle pour l’atteindre.

Des fleurs tropicales, toutes plus magnifiques les unes que les autres, parées de couleurs chaudes, embaument et nous enivreraient presque.

Ça y est, l’appétit se creuse. Chouette, nous retournons à la maison principale. Ici il faut commander en avance pour être servi quand nous serons à table. Alors hop un petit plouf dans la piscine. Cela donne le temps au cuisinier de nous préparer les plats tant attendus. Oh ce ne sera pas de la grande cuisine, mais qu’importe. La vue magnifique du parc alentour suffit à nous ravir les sens.

On est vraiment bien à Koitaki !

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